![]() | ||
CLIQUER SUR LA PHOTO POUR ACCÉDER A LA VUE |
Blog dédié aux ateliers d'auto-réparation de vélo, participatifs, coopératifs, promouvant le réemploi des vélos inutilisés, l'apprentissage de la mécanique et l'usage du vélo. Christophe EVEN Pour rejoindre le groupe Re cyclo rit de la ville de Couëron: https://www.facebook.com/groups/419352278509757/ contact mail : recyclorit (@) outlook.fr
Après 21 années de bons et loyaux services, certainement plus d'un tour du monde dans ses roues, le vieux biclou à tout faire, du quotidien...
...aux voyages à vélo, dans toutes les configurations ...
...a connu une nouvelle réincarnation : devenir un VBAE traduire un vieux biclou à assistance électrique.
Par définition, le "vieux roule toujours" s'est habitué à son usure; mais ne nous y trompons pas des travaux de rénovations préalables sont nécessaires, pour répondre à la sollicitation d'un moteur d'assistance électrique.
Pour ce faire, le vélo est entièrement démonté et le cadre se retrouve à nu, les pièces sont soigneusement rangées avant d'être révisées- nettoyées ou changées.
En dehors des traces militantes associatives, le cadre témoigne aussi de l'usage à tout faire du vieux biclou qui sera entièrement repeint.
Les pièces incontournables qui seront remplacées pour raisons d'usures irrémédiables : axes de pédalier, chaine, pignons de roues, selle, porte bagages, pneu, câbles de freins et dérailleurs, roulement de direction, garnitures de freins, garde boues [Il en avait bien besoin! ]... Compte tenu la rareté des pièces de rechange (suite à l'engouement actuel du vélo lié à la pandémie) ainsi que de leur prix, il s'agit des pièces strictement nécessaires pour une remise en état, les autres pièces seront toutes nettoyées , révisées et graissées, avant leur remontage.
Deux principaux types de motorisation des vélos existent: moteur pédalier ou moteur dans les moyeux des roues (roue avant ou roue arrière). Le vieux biclou est quand à lui équipé d'un moteur dans l'axe de la roue arrière, un kit complet est alors commandé.
A : Une roue arrière complète avec moteur moyeux roue arrière ("Hub) de 250 W à 36 Volts
B: Un contrôleur (le cerveau ) et sa boite
C : Un répétiteur d'affichage / programmateur
D : Un capteur de pédalier
E : Un accélérateur de pouce (utile en cas de démarrage chargé en cote)
F : Une paire de levier de frein (coupant l'assistance si freinage)
G : Une batterie Lithium/ion 17,5 A/H , 36 V capacité de charge 630 Wh ( soit une autonomie moyenne de 60 kms (+/- selon assistance demandée et charge du vélo)
Ainsi que l'ensemble des câbles de connexions permettant de réaliser le montage suivant:
Une fois le kit reçu et les pièces de rechange enfin trouvées, le patient ré-assemblage des organes du vélo peut commencer.
Des ajustages du cadre auront été nécessaires. Après 10 journées de travail assidu, la réincarnation du vieux biclou s'achève.
Le bilan financier (hors main d’œuvre !) :
- Kit de motorisation et quincaillerie (colliers et gaine électrique): 615 €
- Pièces de rechange pour remise en état : 135 €
- Équipement ou ré-équipement: 50 €
Soit un total de 800 €
Le bilan technique :
Hormis un petit ré-ajustage du cadre et le passage des câbles de connexions électriques, la motorisation d'un vélo ne présente pas de difficulté majeure. La principale difficulté a résulté dans la vétusté du vieux biclou et les difficultés actuelles ( pénurie liée à la pandémie et à l'engouement actuel du vélo = rupture de stocks de vélo et pièces de rechange) d'approvisionnement en pièces détachées.
Le vieux biclou a désormais troqué sa fonction voyage en fonction utilitaire. |
Conclusion:
La transformation du vieux biclou en VBAE a engendré une remise en état et une révision générale pour un budget équivalent à un Vélo électrique (VAE) de premiers prix (hors main d’œuvre) mais pour des caractéristiques techniques de VAE supérieures.
La motorisation d'un vélo "fait maison" permet, par ailleurs, une appropriation de la technicité ainsi qu'une autonomie technique, au regard des VAE neufs équipés d'éléments spécifiques dépendants des marques et qui peuvent s'avérer en rupture de stock ou obsolescents à terme.
L'électrification d'un vélo neuf avec des caractéristiques plus actuelles peut aussi être une solution plus abordable techniquement et d'une spécificité d'assistance intéressante.
Christophe EVEN
« Combien ça coûte ? ». La question récurrente des élu.e.s et technicien.ne.s des collectivités qui souhaitent développer la pratique du vélo sur leur territoire trouve des réponses dans le nouveau guide : Le coût des politiques vélo.
Sur près de 100 pages le guide dévoile les coûts de réalisations concrètes d’infrastructures ou de services.
Le coût des politiques vélo indique des fourchettes de prix aussi bien pour la création d’un service de location de vélos en libre-service que d’aménagements cyclables de transition (« coronapistes »), d’une étude de trafic, d’une fête du vélo ou d’un marquage au sol.
Les budgets de chacune de ces composantes potentielles d’un plan vélo (des infrastructures aux services) ont été estimés sur la base d’une enquête réalisée pendant une année, et de la participation 31 collectivités adhérentes du Club.
![]() |
Cliquez sur l'image pour accéder au guide |
Au sommaire :
> De la conception à la mise en œuvre de la politique vélo : les moyens humains, les études externalisées, le comptage vélo.
> Les aménagements :
voirie ; signalétique et jalonnement ; aménagements cyclables de
transition ; stationnement ; matériaux recyclés, recyclables,
perméables, à faible bilan carbone ; stationnement ; aménagements
spécifiques ou innovants.
> Les services et animations :
proposés par les collectivités et par les associations soutenues par
les collectivités ; l’animation et la communication ; le soutien
technique et financier aux citoyens, associations et entreprises.
> Les recettes et aides financières existantes.
Une édition réalisée avec le soutien et la collaboration de l‘Ademe (l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l'énergie) et la participation du Cerema (Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement).
L'association Anciela à Lyon est une association indépendante qui suscite, encourage et accompagne les engagements et les initiatives citoyennes en faveur d’une société écologique et solidaire, à Lyon et ses alentour. Elle propose dans son guide Agir à Lyon la recette pour monter un atelier d'auto-réparation de vélo
Chaque atelier a sa propre histoire et il n’y a pas de parcours standard pour le montage d’un atelier… Néanmoins, voici quelques idées pour s’y mettre !
Quand on s’intéresse à la création d’un atelier, il est bon de mieux connaître ceux qui existent déjà. Vous pouvez les contacter, aller les rencontrer, et devenir bénévole pour découvrir leur fonctionnement. Chaque atelier a sa culture, ses modes de fonctionnement, cela vous aidera à trouver votre voie !
Ensuite, il faut trouver autour de vous une ou deux personnes adeptes du vélo et/ou passionnées de bricolage, bien motivées pour vous aider et construire une petite équipe !
Les ateliers commencent souvent d’abord avec des ateliers mobiles, qui proposent des permanences dans leur quartier. Pas forcément besoin de rechercher un grand espace dès le début, mais au moins un local (un garage, un local dans une maison de quartier, Mjc, Centre social, etc.) pour y entreposer les outils.
Il faudra donc commencer par se procurer un minimum d’outillage : pour ça, il est possible d’en récupérer à moindre prix, par ses connaissances (chez les bricoleurs, il y a toujours quelques outils en double… !) ou dans d’autres lieux comme Emmaüs.
Petite idée pour vous aider à vous lancer : vous pouvez commencer par demander une (ou plusieurs) intervention(s) d’un atelier mobile afin de mobiliser vos voisins en leur faisant découvrir concrètement le concept. Ceci permettra de repérer les plus motivés et ainsi de créer une petite équipe motivée pour se lancer dans la création d’un atelier permanent.
Toutes les infos sur les ateliers mobiles.
Vous êtes déterminé(s) à vous lancer, vous avez rassemblé quelques personnes motivées et dynamiques, votre aventure peut commencer ! Quelques étapes importantes à avoir en tête…
1. Être accompagné par des structures pertinentes !
Dès les débuts de votre réflexion, vous pouvez vous faire accompagner par le réseau L’Heureux cyclage, qui accompagne les ateliers d’auto-réparation de vélo et qui vous apportera des conseils très utiles, vous aidera dans le montage de vos statuts associatifs et vous formera pour acquérir les différentes compétences indispensables à des créateurs d’ateliers !
Dans le même temps, vous pourrez vous mettre en lien avec La Clavette, le réseau lyonnais des Ateliers d’auto-réparation, qui vous permettra de bien connaître notre éco-système local et d’avoir des conseils précieux pour bien démarrer sur Lyon et ses alentours !
Enfin, vous pouvez vous mettre en lien avec la Pépinière d’initiatives citoyennes d’Anciela (nous !) pour échanger sur votre action et avoir des conseils et mises en lien complémentaires des accompagnements de L’Heureux Cyclage et La Clavette !
2. Créer une association !
Dès lors que vous souhaitez vous lancer, vous aurez besoin d’un
statut associatif pour vos démarches : banque, assurance et dialogue
avec les autres acteurs de votre quartier.
Vous n’êtes pas obligés de trouver un nom définitif à votre atelier dès
ce moment, mais c’est quand même conseillé (en tout cas c’est plus
simple !) car vous allez vous présenter à de nombreux acteurs et
institutions, autant qu’il retienne le bon nom dès le début !
3. Trouver des partenaires locaux, un local de stockage, des lieux d’action…
Ensuite, il vous faudra créer des partenariats locaux. Pourquoi ? Parce qu’il vous faudra un lieu de stockage pour vos (futurs) outils et pièces, des lieux pour organiser vos permanences et à termes un lieu fixe pour votre atelier. Ce sera le moment de rencontrer les acteurs du quartier : la Mjc, le ou les Centres sociaux, le Conseil de quartier, la Mairie de quartier, les élus et les agents en charge du développement durable, de la mobilité, des déchets, etc.
Vous pouvez préparer un dossier de présentation du projet à leur envoyer pour qu’ils comprennent bien votre philosophie, vos objectifs, les actions que vous mènerez, vos attentes… Et n’oubliez pas un petit mot sur vous et votre équipe, c’est plus humain et rassurant de savoir qui vous êtes !
4. Trouver des vélos à réparer ou à démanteler !
Une fois votre premier local trouvé (ou lieu de stockage) et des outils rassemblés, vous pourrez commencer de récupérer des vélos en organisant des actions de récupération. Cette étape sympathique (car vous rendez service aux gens !) permet de se faire connaître dans le quartier. Les vélos réparés sont revendus pour financer l’atelier et les vélos non réparables serviront à alimenter le stock de pièces.
5. Trouver des financements et définissez votre modèle économique !
Votre atelier aura nécessairement besoin de trouver des moyens pour agir ! Combien ? Cela varie en fonction des ateliers, de leurs choix et des opportunités qu’ils ont eu : est-ce que vous devrez louer votre local ? Est-ce que vous aurez des salariés pour coordonner vos activités ? Est-ce que vous aurez des actions solidaires (dons de vélos, etc.) ? Votre atelier pourra avoir besoin de 10.000€, de 50.000€ par an ou plus ! Quelques pistes pour financer votre activité…
Un financement participatif pour le lancement et les nouveaux défis : une campagne de financement participatif est une bonne idée pour le lancer votre atelier ! Elle vous permettra d’être connu du public et de rassembler 5000€ à 10 000€ pour vos premiers investissements, une remorque pour un atelier mobile, par exemple ! Vous pourrez aussi réutiliser ce mode de financement lorsque vous vous lancerez de nouveaux défis : un nouveau local, un événement génial, etc. !
L’adhésion : Les ateliers fonctionnent presque toujours avec à une adhésion annuelle des participants, toute personne qui bénéficie à un moment du service adhère à un tarif fixe (10€, 20€, 30€… comme vous déciderez) ou à prix libre. Il vous est possible de mettre des tarifs solidaires, plus accessible pour ceux qui ont moins, bien sûr !
Voici une petite idée des tarifs d’adhésion des ateliers lyonnais…
– Le TriCycles : 10€ (réduit : 5€)
– Le Chat perché : 15€
– La Ptite Rustine : 30€ (réduit : 25€)
– Change De Chaîne : prix libre
– Le Recycleur : 35€ (réduit : 25€)
La vente des vélos réparés : vous pouvez développer une activité de réparation de vélos récupérés pour les revendre et vous constituer ainsi un petit fond bien utile pour les investissements nécessaires à la vie de votre atelier !
Des prestations et des formations : vous pourrez réaliser des prestations (ex : intervenir avec un atelier mobile dans une entreprise ponctuellement ou régulièrement) ou des formations (ex : les 10 réparations de base à connaître pour les vélos) pourront vous rapporter une belle marge pour investir dans un local, des outils ou libérer du temps pour des actions gratuites. Les entreprises, les villes, les Mjc et Centres sociaux (entre autres) pourront être intéressés par ce type de prestation !
Les subventions et aides publiques : votre action étant d’intérêt général à plusieurs titres (éducation, prévention des déchets, mobilité douce et durable, lien social…) vous pourrez bénéficier d’aides publiques. Lesquelles ? Quelques éléments (non exhaustif !)…
Il ne suffit pas de remplir un dossier en ligne pour obtenir une subvention : il est indispensable (ou en tout cas très utile) d’aller à la rencontre des élus et des agents des collectivités afin de bien comprendre leurs attentes, qu’ils vous connaissent, comprennent vos objectifs et voient que votre action est sérieuse.
6. Bien faire vivre votre atelier : le grand défi !
L’organisation de la vie de votre atelier est une défi important : votre objectif sera que tout le monde puisse collaborer et que les adhérents puissent s’y retrouver facilement pour réparer leurs vélos, se sentent intégrés, reviennent souvent, et que les plus expérimentés continuent à avoir envie de venir aider les moins connaisseurs ! Bref, que ce soit une belle aventure humaine !
Difficile de donner des conseils là-dessus, c’est à vous de trouver votre voie et votre organisation ! Visitez les autres ateliers à Lyon et en France, et faites vous une idée, mais surtout prenez le temps d’en discuter souvent entre vous pour progresser. Rien n’est jamais figé en la matière !
Sur le plan pratique, vous trouverez beaucoup d’idées pour organiser votre atelier, des panneaux d’outils, des codes couleur, des étiquettes, des crochets pour suspendre roues et vélos… Il y a beaucoup d’exemples à copier et tout à inventer avec un peu d’imagination !
Avec les participants, il faudra notamment veiller à ce que les bons outils soient utilisés, aider dans les situations complexes et veiller au respect du rangement de votre atelier.
Etape 6 (bis) : Communiquer et continuer de mobiliser dans la durée…
En même temps que votre organisation interne, il vous faudra réfléchir à être toujours identifié par les habitants du quartier. Quelques conseils…
Il faudra sans doute créer un site internet qui présente votre atelier, le lieu, les horaires d’ouvertures, les tarifs d’adhésion, les services, les événements, mais aussi votre petite équipe. Il doit donner envie de venir ! De la même manière vous pourrez explorer les réseaux sociaux, Facebook, Twitter, et d’autres !
Surtout, votre atelier pourra participer à différents évènements : participer aux festivals et différentes animations du quartier permettra de mettre l’activité sur le devant de la scène et de pousser les habitants à venir réparer leurs vélo !
Ces évènements sont importants car ils permettent d’aller à la rencontre des habitants du quartier, qui ne connaissent pas forcément le concept des ateliers et qui pourront apporter leur contribution ensuite : donner des vélos qu’ils n’utilisent plus, devenir bénévole, soutenir financièrement…
L'assurance est un point important que nous avons tendance à reléguer au second plan. Il vaut mieux se protéger au maximum de tout risque qui pourrait, en cas de litige, mettre en péril un projet d'atelier.
Cliquer sur l'image pour accéder à l'article dédié de WIKLOU
L'association Place au vélo dont l’objectif principal de l’association est de promouvoir l’utilisation du vélo comme moyen de transport au quotidien, organise l’atelier participatif "Brico-vélo" ouvert les 1er et 3ème samedis du mois 14h-18h, et les 1er et 3ème jeudis du mois 17h-20h.
Les "brico-vélo" accueillent ainsi 500 personnes chaque année, sur un peu plus de 40 ateliers organisés
Ces ateliers sont animés par des bénévoles et un salarié de Place au Vélo.
En y participant, vous êtes acteur de la réparation de votre vélo ! Nous
vous expliquerons comment effectuer les réglages et les réparations, et
ensuite… à vous de jouer !
Place au Vélo fournit les outils. Quelques pièces neuves (gaines et câbles) sont vendues sur place, pour les autres pièces, nous vous invitons à vous les procurer chez les vélocistes au préalable.
Infos pratiques :
Ces ateliers sont gratuits, sans inscription et ouverts à tous. Seule l’adhésion à l’association est demandée, pour des raisons d’assurance.
Il est également demander de lire la charte de fonctionnement de notre atelier et d’émarger à chaque passage.
![]() |
Cliquez sur l'image pour accéder à la carte ( version PDF) |
![]() |
Cliquez sur l'image pour accéder au document PDF |
![]() |
Cliquez sur l'article pour accéder à l'article |
![]() |
Cliquer sur l'image pour accéder à l'étude |
![]() |
Cliquer pour accéder à a plateforme |